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FEMMES PRÉCAIRES

Scénario et réalisation : Marcel TRILLAT
Avec la participation de : France 2, TV5, CNC, Procirep, ANGOA, Région Aquitaine

81 mn, 2005

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En France, plus de trois millions de salariés travaillent à temps partiel et gagnent moins que le Smic. Et les trois quarts d’entre eux sont des femmes, élevant seules leurs enfants pour la plupart.
Marcel Trillat propose cinq portraits croisés de femmes vivant et travaillant dans des conditions précaires.

Elles sont :
- agent d’entretien, comme Jo
- ouvrière agricole, comme Agnès
- intérimaire dans un centre de tri de la Poste, comme Danielle
- caissière, comme Murielle
- ou employée en contrat emploi solidarité, comme Zounika
et gagnent entre 500 et 1000 euros par mois. Temps partiel imposé, horaires morcelés, dureté des conditions de travail, chacune d’elles partagent le lot des travailleurs précaires.
Filmées dans leur quotidien, au travail ou en famille, elles témoignent à la fois de leur lassitude et de leurs espoirs.
Après 300 jours de colère et Les Prolos, Marcel Trillat clôt avec Femmes précaires sa trilogie consacrée au monde du travail et à sa face cachée.

Avant de retenir les cinq héroïnes de ce dernier volet, Marcel Trillat a “rencontré beaucoup de femmes combatives, qui voulaient travailler, même avec un boulot peu gratifiant” car si cet emploi leur “apporte à peine de quoi vivre”, il leur procure aussi “la sociabilité, le sentiment d’être utile”.

CE QUE DIT... Marcel TRILLAT :

À l’issue des deux premiers films, nous nous sommes aperçus que nous n’avions pas suffisamment traité les problèmes particuliers des femmes. Elles sont souvent rejetées dans une sorte de “zone aveugle” : les “en dessous” des services, une place significative de l’émiettement du travail et de l’individualisation des destins prolétaires. Nous avons donc cherché à montrer différents aspects de la précarité des femmes au travail, mais pas à en donner une vision exhaustive. Il y a aujourd’hui en France 6 millions et demi d’ouvriers et 7 millions d’employés et autant d’histoires individuelles. Le cahier des charges de la trilogie était de filmer les prolétaires au travail, mais il était pour nous impératif de ne jamais parler du travail sans le voir. Il a fallu souvent négocier serré pour pouvoir tourner dans les usines. Et quand les portes ne nous ont pas été ouvertes, nous sommes entrés par la fenêtre.
Marcel Trillat dans L’Humanité du 15 octobre 2005

FICHE TECHNIQUE

Scénario et réalisation : Marcel TRILLAT
Musique originale : Marc PERRONE
Image : Julien TRILLAT
Son : Suzanne DURAND
Montage : Catherine DEHAUT
Production : V.L.R. Production
Avec la participation de : France 2, TV5, CNC, Procirep, ANGOA, Région Aquitaine

POUR PROLONGER LE FILM :

Observatoire des Inégalités

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